En effet, soumettre au vote démocratique une décision collective implique nécessairement l’organisation d’un scrutin et le positionnement des partis politiques présents concernant ce sujet. Donc il s’agit bien d’une campagne référendaire qui va être mise en œuvre; campagne financée par qui ?
C’est là que maître Michel sait être malin, les décideurs en place, groupe dont il fait partie, seront vraisemblablement les seuls à s’engager dans cette campagne avec les fonds adéquats. De plus ces élus opposés à une conservation intelligente du tri postal savent avec facilité apparaître dans la presse locale et subtilement orienter le débat par leur statut qui leur confère une visibilité augmentée.
Autre point litigieux : qui sera invité à prendre part au vote ? Les nancéiens intra-muros seront-ils les seuls ? Les habitants de la communauté urbaine sont pourtant eux aussi concernés.
Alors est-il raisonnable d’organiser un référendum coûteux ?
Les Michelistes tentent de nous emmener dans une impasse, refuser l’outil démocratique pour raison d’économie collective serait interprété comme un refus de débattre et ainsi se soumettre à leur décision première…
Alors se retrouver aujourd’hui face à la réalité d’un référendum est donc bien l’illustration de l’échec de l’exercice démocratique des décideurs nancéiens, plutôt qu’une belle initiative citoyenne. En effet pour éviter la lourde démarche qui est celle d’organiser un scrutin, il aurait été plus pertinent d’interroger en amont des collectifs de citoyens et de professionnels concernés à différents titres.
Il est désormais urgent de se mobiliser et de prendre part au débat.
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